Et je lui demanderai un autographe
En français dans le texte :
Considérant qu’aux termes de l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : “La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi” ; qu’en l’état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu’à l’importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l’expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d’accéder à ces services…
Paragraphe douze d’un texte publié il y a deux jours par le conseil constitutionnel en reboutant la loi dite Hadopi. Partez, insipides querelles d’opposition-de-majorité, meurs, morosité pitoyable du monde politique, tremblez, faux débats sur la technique ! Le conseil constitutionnel, je voterai pour lui, je lui enverrai des fleurs, j’achèterai tous ses albums, et je lui demanderai un autographe ; quel type formidable tout de même…