L’été ne m’a pas permis de travailler beaucoup mes cours mais j’ai au moins trouvé le temps d’effectuer la migration de mes polycopiés de thermo depuis LibreOffice (anciennement OpenOffice.org) vers le vénérable format LaTeX.

Aujourd’hui les huit premiers cours sont prêts à être publiés (ce que je vais faire au fil de la semaine), les deux derniers devraient suivre dans la foulée. Les feuilles d’exercices (TD) quant à elles resteront éditées sous format LibreOffice jusqu’à ce que je leur consacre l’attention qu’elles méritent.

La transition a été l’occasion de repenser presque toutes les numérotations (chapitres, équations, figures etc), un mal nécessaire au vu du système un peu ampoulé que j’avais imaginé. Le résultat devrait rendre la vie plus simple à tout le monde.

La migration n’a pas été particulièrement difficile, mais elle a certainement été assez pénible. D’abord, en quatre ans d’édition de polys de cours j’ai fini par me faire un cahier des charges assez pointu sur l’apparence et la mise en page, assez éloigné des paramètres par défaut sortis par le compilateur. Ensuite, mes origines sous (X)HTML/CSS m’ont beaucoup desservi, puisque j’ai du abattre un à un presque tous les bons réflexes que j’ai acquis avec ce format d’un plus haut niveau d’abstraction et d’une bien plus grande souplesse que le LaTeX (j’en geins encore). Enfin, la transition a nécessité de nombreuses éditions de code (balises et liens internes) et de contenu (adaptation du texte aux figures flottantes), peu complexes mais assez fastidieuses.

À court terme je doute que l’effort en ait valu la peine. Certes, la gestion des figures et de la numérotation se fait maintenant sans effort – mais l’édition de code plutôt que du résultat final prend aussi beaucoup d’énergie, alors que l’édition d’un cours m’en demande déjà beaucoup.

Sur le long terme, je crois que cela va payer. Le but est bien sûr de pouvoir publier l’ensemble des dix cours et TD en un seul (gros) document correctement référencé (avec hyperliens internes). Je m’y attellerai sur la fin de l’année scolaire.

Ensuite, j’essaierai d’exporter le cours vers de nouveaux formats à partir du LaTeX. Je ne peux pas jurer tous les jours la mort du polycopié A4 sans travailler à son remplacement, et pour cela j’aimerais pouvoir proposer une version au format ePub pour les liseuses et tablettes que je ne manquerai pas de trouver en classe.

Voilà. J’espère que cela me donne déjà le droit d’adopter le petit ton hautain des intégristes LaTeX lorsqu’ils parlent aux partisans du ouisiouigue.